Panneaux photovoltaïques

Il existe plusieurs types de panneaux photovoltaïques, chacun ayant ses caractéristiques propres :

Les plus courants sont les panneaux monocristallins, reconnaissables à leur teinte sombre et uniforme. Ils offrent le meilleur rendement du marché, entre 18 et 24 %, et restent performants même en faible luminosité. Ils sont particulièrement recommandés lorsque la surface disponible est limitée et que l’on recherche un matériel durable et esthétique.

Les panneaux polycristallins, de couleur bleutée, affichent un rendement légèrement inférieur, autour de 14 à 18 %, mais sont plus abordables à l’achat. Ils conviennent bien aux installations où l’espace n’est pas une contrainte, comme sur de grandes toitures ou des centrales solaires au sol.

Moins répandus sur les toitures résidentielles, les panneaux à couche mince, notamment en silicium amorphe, en CIGS ou en CdTe, se distinguent par leur légèreté et leur souplesse. Ils offrent un rendement plus faible (de 6 à 18 % selon la technologie), mais ont l’avantage de mieux fonctionner sous faible ensoleillement diffus et de s’intégrer facilement sur des surfaces atypiques ou des bâtiments industriels. Les versions CIGS et CdTe, parmi les plus performantes de cette catégorie, permettent également des applications architecturales soignées.

À noter aussi l’apparition des panneaux bifaciaux, capables de capter la lumière des deux côtés, ce qui permet d’augmenter la production globale de 10 à 30 %, surtout lorsque la surface sous le panneau est réfléchissante. Ils sont particulièrement rentables sur des toits plats ou dans des installations au sol.

Enfin, les panneaux à concentration (CPV) utilisent des lentilles ou miroirs pour concentrer la lumière sur de petites cellules très performantes. Avec des rendements dépassant parfois 40 %, ils nécessitent cependant un ensoleillement direct permanent et un suivi solaire motorisé, ce qui les réserve à des installations spécifiques dans les régions très ensoleillées.